Un jour au coin du bois des terreurs enfantines
allongé sur le sol griffé de ronce obscure
et m'adressant au ciel, à la bleuité pure,
au virulent éther oint de thérébentine,

j'arrimerai deux trois stratonimbus de mots
qui feront aux vivant d'en bas des langues sûres
et de vilains bobos sous leurs guimpes de bures,
qui pourriront dans l'ombre doulce des jabots.

Un ange alors issu du goinfre aux yeux de pomme,
verdi sous le coutil éclaté des gênois,
voudra sans rien trahir s'exiler des abois

et les dieux palanqués, sourds de se voir en hommes,
viendront quêter ici l'obole éléphantine,
les brins de rue du sens surgi des tiges dures.



Jean-Pierre Lefebvre
(exercice de production
automatique pendant un topo
sur Oulipo...) le mardi 26.XI.96
de 16h15 à 16h34
(souvent interrompu !)

 





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